Les élections présidentielles du 11 janvier 2020 ont vu la réélection de la présidente sortante Tsai Ing-wen du Parti démocrate progressiste (DPP) avec presque 20 % d’écart sur son opposant, le candidat KMT (Parti nationaliste) Han Kuo-yu. Pourtant, en novembre 2018, un vote sanction contre le DPP donnait l’avantage au KMT. Début février 2019, le taux de satisfaction pour Tsai n’était encore que 28 % et Han la devançait de 20 points dans les sondages. Comment expliquer ce renversement et quelles en sont à la fois les causes et les conséquences ?